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Les fraises qui ont le bon goût d’être locales

27 Mai. 2021

Nous sommes partis à la rencontre d’Alexandre, exploitant agricole à Torchy, dans le petit Bray, près de Dampierre-en-Bray (76) qui a eu la gentillesse de nous recevoir directement à la ferme. Étant maraîcher, Alexandre cultive une grande diversité de fruits et de légumes, carottes, radis, choux (ronds et pointus ! ) mais surtout, sous ses serres se cachent des fraises à se damner !

Un savoir-faire aux multiples facettes

Un petit peu plus haut, j’ai écrit qu’Alexandre « a eu la gentillesse de nous recevoir » et je n’exagère pas. Comme il propose une grande diversité de produits, il est un matin au céleri, ensuite sous les serres, après il doit anticiper la future plantation de poireaux… Vous l’avez compris, ses journées laissent peu de temps à l’ennui. Il faut dire qu’Alexandre a « ça dans le sang », comme on dit puisqu’il a repris l’exploitation familiale où la culture maraîchère détonne un peu dans ce terroir vallonné traditionnellement dédié à l’élevage, et qu’il est fier (et il a raison !) de « ses mains toutes noires de maraîcher ». Bref, bien qu’il soit très occupé, Alexandre nous a accorder un peu de son temps pour nous parler de la culture des fraises.

Les serres de la Ferme de Torchy… Saurez-vous deviner où se cachent les fraises ?

Comment faire pousser les fraises ?

« Le secret pour des fraises bien fraîches, c’est de les cueillir au petit matin »

Alexandre Luginbühl maraîcher talentueux et exploitant de la ferme de Torchy

Finalement, tout le monde connait les fraises sans réellement les connaître. Nous nous régalons des fraises acidulées et sucrées que produisent nos agriculteurs, mais sans avoir une idée de tout le travail demandé pour avoir de bonnes fraises. Cultiver les fraises cela ne s’invente pas : on peut choisir de faire de la fraise insipide et sans texture, ou alors on peut faire comme Alexandre et retrousser ses manches. En effet, il faut d’abord choisir plusieurs variétés en fonction de leur goût (bien entendu) et de leurs précocité, car il ne s’agit pas de se retrouver avec plus de fraises que vous ne pouvez en vendre et plus aucune fraise le mois suivant. Ensuite, il faut connaître son produit et se poser les bonnes questions…

  • Pourquoi cette variété dans cette serre précisément (certaines reçoivent plus ou moins le soleil) ?
  • Faut-il récolter le fruit bien rouge ?
  • Au contraire faut-il récolter la fraise alors qu’elle n’est pas à un stade de maturité trop avancé ? Car certaines deviennent spongieuses si elles sont cueillies alors qu’elles sont trop rouges …

« grâce à son savoir-faire, Alexandre est capable de proposer un produit au top de sa qualité, et pour nous, c’est indispensable ! »

Jean-Pierre Martin, Directeur de Rodafruits

Tout ce travail doit être fait avant même de planter le moindre fraisier. Ensuite, il faut planter, irriguer, s’assurer du bon développement des fruits et enfin les récolter au bon moment, c’est à dire au juste point de maturité et très tôt le matin pour assurer leur fraîcheur et les conditionner rapidement afin de proposer un produit au top de sa qualité.

La vie de terroir

Pour nous, il est essentiel de travailler avec des gens comme Alexandre, chez qui nous commandons également notre maraîchage d’hiver, car il est profondément enraciné dans la vie de son territoire, il est donc un acteur essentiel de la vie locale. Par ailleurs, « grâce à son savoir-faire, Alexandre est capable de proposer un produit au top de sa qualité, et pour nous, c’est indispensable ! »  Se réjouit Jean-Pierre Martin, Directeur de Rodafruits.

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